Ce dimanche, jour de clôture des opérations de réception des candidatures à la présidentielle de décembre prochain, Delly Sesanga va se présenter à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour déposer son dossier de candidature pour la présidentielle.
Le président national du parti Envol dit se lancer dans la bataille pour la « refondation du Congo ».
Delly Sesanga a mobilisé, la semaine dernière, ses troupes à Boma, dans le Kongo Central, à la faveur du congrès d’Envol qui s’est notamment soldé par sa désignation comme candidat du parti à la présidentielle du 20 décembre prochain.
Il veut aussi conquérir le fauteuil présidentiel pour « stopper l’hémorragie et insuffler une nouvelle espérance pour les 5 prochaines années de vie de la Nation » ainsi que pour « assurer un avenir différent à nos familles et rompre enfin avec le cercle vicieux des pratiques décriées puis reconstituées par chaque nouveau pouvoir ».
Chrétien, Sesanga, avant de se lancer dans la bataille électorale, s’en est remis à Dieu et a organisé samedi une messe d’action de grâce à la paroisse Saint François de Sales de Kintambo.
Le choix de cette paroisse est loin d’être anodin. Car, c’est dans le parvis de cette église catholique que Thérèse Kapangala, aspirante à la vie religieuse, a été abattue par la police en 2017 lors d’une marche pacifique organisée par les laïcs catholiques pour réclamer la tenue des élections dans le délai légal.
La messe à Saint François de Sales a ainsi été l’occasion pour Sesanga de « remercier Dieu pour le parcours politique » du leader d’Envol. Accompagné de son épouse, de ses enfants ainsi que des militants et cadres de son parti, Sesanga a conclu sa soirée de samedi par une visite de courtoisie à la famille de la défunte Kapangala.
Yvette Ditshima