L’armée égyptienne à la rescousse de la Commission électorale nationale indépendante.
Ce dimanche, le gouvernement a annoncé avoir trouvé un accord avec l’Égypte pour appuyer le déploiement du matériel électoral, en plus de la mission onusienne (MONUSCO) qui avait accepté de se déployer de manière limitée dans plusieurs provinces.
Sur X (ex-Twitter), le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a annoncé l’arrivée à Kinshasa de deux avions de type Hercule C-130 de l’armée égyptienne.
En plus de ce soutien extérieur des Nations-Unies et de l’Egypte, le gouvernement a également mis à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des appareils des Forces armées de la RDC (FARDC).
« Le 20 décembre 2023 prochain, le peuple congolais pourra élire dans la paix et la sérénité ses nouveaux dirigeants », s’est ainsi réjoui Patrick Muyaya.
#RDC : Deux avions Hercule C-130 de l’armée égyptienne, des appareils des @FARDC_off et des hélicoptères ont été mis à la disposition par le Gouvernement en plus de l’appui de la @MONUSCO à la @cenirdc pour le déploiement du matériel électoral.
Le 20 décembre 2023 prochain, le… pic.twitter.com/EcZ0K7N78c— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) December 17, 2023
En début du mois, la CENI avait sollicité « urgemment », dans un courrier adressé au président de la République, un « appui logistique » de 4 avions Antonov 26 et 10 hélicoptères pour assurer le déploiement de son matériel dans les « sites à accès difficile ».
Après des rumeurs sur un soutien de l’Angola, Kinshasa s’était tournée vers le Conseil de sécurité des Nations-Unies, saisi en mode urgence, qui a autorisé à la MONUSCO de « fournir un soutien logistique limité pour le processus électoral de 2023 dans les provinces demandées par les autorités congolaises, en plus des provinces où elle est actuellement déployée, avec les ressources existantes de la mission et sans compromettre sa capacité à mener à bien les activités précédemment mandatées ».
Yvette Ditshima