Le Groupe d’études sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche ont publié ce mardi un nouveau rapport dans la série » Mukalenga Wa Bantu « , intitulé : » Les élections à l’ère de Tshisekedi : un mauvais départ ? ».
Cette étude conclut que le processus électoral en République démocratique du Congo est mal parti.
La crise de confiance née de la désignation des animateurs de la centrale électorale et de la Cour constitutionnelle constituent les points de divergence mettant à rude épreuve la crédibilité et la transparence de ces élections, indique l’étude. En plus, les réformes électorales attendues n’ont pas aussi été au rendez-vous.
GEC et Ebuteli préconise que la « quête de la confiance dans le processus électoral redevienne la priorité des parties prenantes, la CENI y compris », pour tenter de sauver le processus électoral.
A la CENI, ces chercheurs recommandent notamment l’organisation des cadres de concertation exclusifs, la publication d’un calendrier électoral raisonnable et d’un budget détaillé de toutes les opérations électorales ainsi que du plan de décaissement convenu avec le gouvernement.
« La CENI devrait garder à l’esprit que l’enjeu de ce processus réside dans sa transparence et son intégrité « , a indiqué Ithiel Batumike, chercheur principal au pilier politique à Ebuteli.
Quant au gouvernement, il est appelé d’assurer un décaissement « accéléré et régulier » des fonds au bénéfice de la CENI et de définir un plan de sécurisation du processus électoral. Le parlement devrait accorder à la CENI des crédits adéquats aux opérations électorales dans le budget 2023 et accorder le bénéfice de l’urgence à la loi portant répartition des sièges au cours de ses prochaines sessions.
DM