La mission d’observation électorale (MOE-CENCO) a rendu public, ce lundi, le rapport final de l’observation du cycle électoral 2023. Celui-ci est assortie de plusieurs recommandations faites aux différentes parties prenantes dans l’objectif d’améliorer le processus démocratique en RDC.
Pour cette mission, les élections qui se sont déroulées du 20 au 27 décembre dernier présentent plusieurs irrégularités et violations de plusieurs dispositions légales, ce qui a entraîné des contestations tendant à détruire le vivre-ensemble et la paix.
La MOE CENCO-ECC plaide auprès du chef de l’État afin que les états généraux sur l’organisation des élections en RDC soient tenus, en vue de consolider « le vivre-ensemble autour de l’accès au pouvoir pour la paix et la stabilité du pays ».
« Au regard des contestations constatées des résultats lors de tous les 4 cycles, l’on peut dire que les acteurs politiques et sociaux congolais n’ont pas encore une conscience partagée sur les risques que lesdites contestations peuvent entraîner », note le rapport.
La MOE CENCO-ECC note surtout le non-respect de la chaîne de transmission des résultats électoraux par la centrale électorale qui contribue, selon elle, à la non transparence facteur clé de la crédibilité du scrutin.
Elle qui dénonce le népotisme qui a caractérisé ces élections, regrette que lors des
scrutins indirects, l’on a constaté que certains candidats invalidés par la CENI pour faits de fraudes et détention illégale des DEV ont été retenus candidats et élus sénateurs ou gouverneurs.
Dieumerci Diaka