Dans sa déclaration rendue publique ce vendredi, Lisanga Bonganga est revenu sur la « vive polémique » autour de l’audit du fichier électoral.
Comme les catholiques et les protestants, le président de l’Alliance des pro Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (APETM), regroupement politique de « l’opposition constructive et responsable», soutient que l’audit du fichier électoral puisse être effectué par une firme internationale qui jouit d’une « expertise avérée » en la matière et qui bénéficie d’une « acceptation » de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Mercredi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé un appel à candidatures pour le recrutement d’une organisation devant effectuer l’audit externe du fichier électoral.
Cet appel à candidatures est intervenu quelques jours après le refus de la Francophonie de procéder à l’audit de ce fichier électoral.
Après ce refus, la CENI semble s’être résolue à engager une organisation nationale pour auditer son fichier. Ce à quoi les églises catholiques et protestantes se sont opposées.
Une organisation de la société civile a accusé le président de la Centrale électorale, Dénis Kadima, de vouloir organiser un audit « trompe l’œil ».
Yvette Ditshima