Les autorités provinciales de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) ont lancé, jeudi à l’école Juhudi de Kindu, une campagne de lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire, dénommée « Zéro anti-valeur ».
Pour la première phase de cette campagne de sensibilisation, cinq écoles sont ciblées.
Tout au long de la campagne, il sera question d’encourager les élèves à refuser et à dénoncer toute forme d’anti-valeur prohibée à l’école, notamment la tricherie, la fraude de classe, le monnayage des points scolaires, les violences sexuelles, les punitions corporelles, la vente des fournitures scolaires, la perception des frais illégaux, la mise en quarantaine des élèves non en règle des frais.
Du côté des élèves, l’on a sollicité la « protection » de la part des autorités, car dénoncer ces anti-valeurs peut leur valoir des représailles.
« C’est depuis longtemps que nous sommes victimes de ses abus », a relevé cet élève de l’Institut Juhudi qui a pris la parole au nom de tous ses condisciples.
Le ministre provincial de l’Enseignement s’est voulu rassurant aussi bien vis-à-vis des élèves que des organisateurs de la campagne de manière à ce qu’elle puisse connaître un franc succès et contribuer à relever le niveau de l’éducation.
Gladys Bokeme