Après quatre jours à Kinshasa, le pape François s’est envolé ce vendredi pour Djouba, la capitale du Sud Soudan, deuxième étape de sa tournée africaine.
Quelques heures avant de quitter le sol congolais, le Souverain pontife s’est entretenu avec les évêques de la RDC et ceux venus de différents pays de la sous-région de l’Afrique centrale et des Grands Lacs. Un moment pour le chef spirituel de l’Église catholique universelle d’exprimer et de partager à ses frères dans l’épiscopat ce qu’il porte dans son cœur quant à la mission prophétique qui est la leur.
S’inspirant de la vie de feu l’évêque congolais Christophe Muzihiriwa, tué depuis quelques années dans l’est de la RDC, Pape François a invité ses pairs évêques à dénoncer le mal, qui qu’il en coûte.
« Face au peuple qui souffre, face à l’injustice, l’évangile exige que nous élevions la voix », a-t-il recommandé.
Et de poursuivre :
« Le fait de lever la voix, c’est ce qu’a fait l’un de vos frères, Monseigneur Christophe Muzihiriwa, un pasteur courageux, une voix prophétique qui a servi son peuple en offrant sa vie. »
Lors de son séjour à Kinshasa où il est arrivé le mardi 31 janvier, le Pape François a tour à tour échangé avec toutes les couches sociales du Congo. Notamment les jeunes, les victimes de violences sexuelles, ainsi que les clergés.
Giscard Havril Mane