La société civile de Kamako, cité située à 150 kilomètres de la ville de Tshikapa au Kasaï, déplore la non prise en charge médicale appropriée des réfugiés congolais venus d’Angola par le HCR.
Son coordinateur, l’abbé Tridon Keshilemba plaide en faveur de l’amélioration des conditions d’accueil et de l’approvisionnement en eau potable qui posent un sérieux problème à la frontière congolo-angolaise.
« Sur le plan logistique, il y a un petit souci du côté congolais. De l’autre côté, les rapatriés viennent en bus et dans des ambulances mais du côté congolais, il n’y a pas une organisation sérieuse concernant la prise en charge des malades. Déjà l’approvisionnement en eau potable pose problème et sur place dans le cité, il n’y a pas beaucoup de places pour accueillir tout le monde », indique à Infos.cd l’abbé Tridon Keshilemba, coordinateur de la société civile de Kamako.
Au total, 195 Congolais, dont 101 femmes et 94 hommes à destination de Kwilu, ont été rapatriés le mardi 16 août dernier par le HCR au poste frontalier de Kamako.
Hugo Matadi