Une nouvelle forme de commerce ambulant prend de l’ampleur à Kinshasa : la vente ambulante du café.
Ce café est de plus en plus prisé par des Kinois qui en consomment régulièrement, selon le constat fait par un reporter d’INFOS.CD le week-end.
Les vendeurs de ce produit, munis des charrettes, font leur business dans les arrêts de bus et autres places publiques. Ils arpentent également des artères de la capitale à la recherche des consommateurs.
Leur café semble présenter des particularités, car associer à des ingrédients spéciaux qui tonifient le corps, selon des consommateurs.
INFOS.CD a rencontré Jack, la vingtaine, est vendeur ambulant de ce café, baptisé « Tuba » par les Kinois. Son coin de vente est UPN.
« C’est depuis 2019 que j’exerce cette activité. Elle est rentable », a-t-il assuré.
Jack, employé par un particulier, est payé en fonction de ses recettes journalières. Il touche entre 10 et 20% des recettes réalisées. Généralement, il gagne autour de 6 000 francs congolais (près de 3$) le jour.
« Il existe un réseau de personnes qui nous emploient pour vendre du café. Ils mettent à notre disposition des charrettes, des thermos remplis d’eau chaude, des boîtes de lait concentré sucré, des paquets de gobelets plastiques à usage unique et des sachets de café. Nous sommes deux employés. L’un travaille la matinée et l’autre le soir », a expliqué Jack.
Et de renseigner :
« Je m’en sors financièrement grâce à la ristourne ».
Contrairement à Jack, Sims travaille pour son propre compte.
« J’ai commencé à travailler pour un tiers. J’ai fait mes épargnes pour arriver à monter mon propre business. Un ami menuisier m’a aidé à monter ma charrette en bois. Puis, j’ai acheté progressivement les équipements nécessaires », a-t-il raconté.
Il se permet ainsi de travailler suivant un horaire qui lui accorde de vaquer à d’autres occupations.
« C’est une activité à temps partiel. Je continue de le faire pour combler certaines dépenses du mois », a confié Sims.
Puis :
« Je viens à l’UPN tôt le matin à 5h30′ pour vendre. J’arrête vers 9h pour vaquer à d’autres occupations ».
Sa clientèle, a-t-il révélé, est essentiellement composée d’hommes, car son mélange de café « revigore les organes ».
Les Kinois attribuent la paternité de cette recette aux Ouest-africains dont une importante communauté est très active dans le monde de commerce à Kinshasa.
Gladys Bokeme