De plus en plus, des conducteurs de taxi-moto recourent à des casques destinés aux ouvriers dans le domaine de la construction en lieu et place de ceux adaptés pour leurs engins.
La police, elle, n’approuve pas cette adaptation. Sur l’avenue Pierre Mulele, ex-24 novembre, un reporter d’Infos.cd a observé l’interpellation d’un jeune «Wewa», porteur d’un casque de chantier par quatre agents de l’ordre. Sur place, on lui reproche l’usage d’un « faux casque »
Aux propos d’un passager, qui soutient les policiers en expliquant que ces casques ne donnent aucune garantie de protection en cas d’accident, le « Wewa » réplique : « Il s’agit d’une protection égale et à moindre coût ».
Un casque adapté sur le marché est vendu entre 20 et 40 dollars américains. Or, ces casques de chantier reviennent à moins de 2 dollars. La différence en termes de coût est énorme et c’est ce qui justifie cette ruée vers les casques pour ouvriers.
Gladys Bokeme