Les élèves du Collège Chardie, situé dans le quartier Plateau des professeurs à Lemba, ont été sensibilisés vendredi par l’association Rise Up Mouvement sur la question liée au changement climatique.
« L’heure est grave. Nous vivons les effets collatéraux du réchauffement climatique. Et c’est l’homme qui est à la base du dérèglement climatique à cause de son comportement face à la nature. Voilà pourquoi nous avons choisi les élèves », a déclaré Kerene Lay, activiste climat.
Pour elle, toutes ces questions doivent être connues de la population, en particulier des élèves.
« Au fil du temps, la hausse des températures bouleverse les conditions climatiques et perturbe l’équilibre naturel habituel. Cette situation présente de nombreux risques pour les êtres humains comme pour toutes les autres formes de vie sur terre. Hausse des températures dans la quasi-totalité des régions terrestres, les journées très chaudes et les vagues de chaleur se multiplient », a-t-elle expliqué.
Selon Kerene Lay, atteindre les élèves c’est aussi atteindre directement les familles.
Cette activité était aussi l’occasion pour Rise up Mouvement de lancer un appel aux représentants de la RDC à la COP27, prévue début novembre à Charm-el-Cheik en Egypte, de faire entendre la voix du pays à ce grand-messe sur le climat afin que la RDC entant que « pays solution » au changement climatique à travers ses forêts, puisse avoir une rétrocession conséquente des pays industrialisés, considérés comme les plus pollueurs.
« La grande partie de la pollution provient des pays industrialisés. Nous, l’Afrique, en particulier la RDC, subissons les actes des pays industrialisés. D’où, ils doivent payer des dommages et intérêts », a-t-elle souligné.
A l’instar de nombreuses ONG de défense de l’environnement, Kerene Lay a appelé les autorités congolaises à ne pas exploiter les blocs pétroliers qui sont superposés dans les aires protégées.
DM