Quarante membres du Groupe de travail santé sexuelle et reproductive national (GT/SSR) ont été formés sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) en situation de crise humanitaire.
Cette formation tenue du 8 au 12 août à Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo-Central a permis le renforcement des capacités des organisations membres du groupe de travail
santé sexuelle et reproductive national dans la préparation et la réponse aux urgences et catastrophes par la
mise en place de dispositif minimum d’urgence en santé sexuelle et reproductive de qualité afin d’améliorer les interventions en santé sexuelle et reproductive en situation de crise.
Pour Dr Pierrot Mbelu, analyste programme santé de la reproduction à l’UNFPA, à l’issue de cette session de renforcement des capacités, les participants sont capables, entre autres, de mettre en place de dispositif minimum d’urgence en santé sexuelle et reproductive dans les situations d’urgences humanitaires. Mais aussi, d’apporter leurs appuis techniques aux provinces pour l’intégration de dispositif minimum d’urgence
dans les réponses aux crises humanitaires ainsi que de contribuer à l’élaboration d’un plan national de contingence santé sexuelle et reproductive au niveau national.
» Les récentes et actuelles épidémies de choléra, rougeole, fièvre jaune, Ebola, COVID 19, les crises
sécuritaires liées aux conflits n’ont fait qu’aggraver un système de santé déjà faible ainsi que la résilience
des communautés », estime Dr Clément Lufumbua l’un des participants.
Il fait observer que la santé sexuelle et reproductive est souvent oubliée ou reléguée en second rang lors de la gestion de ces
crises humanitaires.
DM