A quelques mois des élections générales prévues en décembre 2023, les Pays-Bas ont exprimé leur inquiétude par rapport à la montée des pressions sur les médias.
« Nous nous inquiétons d’une augmentation des pressions sur les médias en RDC pendant cette période pré-électorale », peut-on lire sur X (anciennement Twitter)
Nous nous inquiétons d'une augmentation des pressions sur les médias en RDC pendant cette période pre-électorale. Pour les Pays-Bas, la liberté de la presse est une priorité global. En plus, c'est un droit constitutionnel en RDC. Nous suivons de près le cas de Stanis Bujakera.
— Ambassade des Pays-Bas en RDC (@NLkinbrazza) September 14, 2023
Pour les Pays-Bas, « la liberté de la presse est une priorité globale. En plus, c’est un droit constitutionnel en RDC ».
Ils disent suivre de près le cas de Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint d’ Actualite.cd et correspondant en RDC de Jeune Afrique et Reuters arrêté depuis vendredi dernier et transféré à Makala ce jeudi.
Il a été auditionné avant-midi en chambre du conseil du Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe suite au dépôt mardi d’une requête de remise en liberté provisoire. Mais avant que le tribunal ne rende son ordonnance, Stanis est envoyé à Makala.
Le parquet du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a mis sous mandat d’arrêt provisoire le confrère lundi. Il l’accuse de propager de « faux bruits » et de diffusion de « fausses informations »à suite de la publication par Jeune Afrique d’un article sur une note attribuée à l’ANR qui impliquait les renseignements militaires et un proche du président dans l’assassinat de l’ancien ministre Cherubin Okende.
L’article n’était pourtant pas signé par Stanis Bujakera.
Fidèle Kitsa