Après la confirmation de la destitution du Gouverneur de province de Tanganyika, Zoé Kabila, le vendredi 18 juin 2021, certains cadres du Front Commun pour le Congo (FCC) et du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sont montés au créneau pour exprimer leur désaccord vis-à-vis de la Cour Constitutionnelle.
C’est le cas du Secrétaire général adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere, qui a indiqué que la décision de la cette instance judiciaire est une ouverture vers le recul de la démocratie en République Démocratique du Congo.
Confirmant son désaccord dans la démarche qui a conduit à ladite destitution, ce cadre du parti cher à Joseph Kabila a estimé que la réhabilitation de Zoé Kabila était une occasion cruciale pour réaffirmer l’indépendance de la justice de la place.
Par ailleurs, Ferdinand Kambere a saisi cette occasion pour décrier ce qu’il a qualifié de l’«immixtion du pouvoir central» via le ministère de l’Intérieur, laquelle est à la base de la mauvaise gestion des entités territoriales décentralisées telle qu’observée actuellement.
Pour rappel, c’est depuis le vendredi 18 juin 2021 que la Cour Constitutionnelle a confirmé la destitution définitive de Zoé Kabila dans la province du Tanganyika.
Au cours d’une audience qui a statué sur les cas de 5 gouverneurs de provinces, la Haute Cour a déclaré sa requête recevable mais «non fondée».
Guillaume Mavudila