Secrétaire général de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecide), parti de Martin Fayulu, Devos Kitoko a apporté une certaine précision autour du « pardon » accordé par son leader à « ceux qui ont volé la victoire du peuple » en 2018.
Au micro d’INFOS.CD, Devos Kitoko a souligné que le pardon est une valeur chrétienne qui libère l’homme du fardeau qu’il porte en rapport avec une question bien déterminée.
« En pardonnant le voleur de la victoire du peuple, le président élu Martin Fayulu se libère de toute contrainte qui pouvait peser sur lui pour les prochaines échéances électorales », se convainc le SG de l’Ecide, martelant que le geste de Fayulu est une preuve de sa « grandeur d’esprit » et de sa volonté de « préparer en toute sérénité les prochaines échéances ».
Devos Kitoko a par ailleurs précisé que : « Le pardon ne met pas fin au combat pour la vérité des urnes ».
A ses yeux, ce pardon est une interpellation pour que ce « vol » ne puisse plus être commis.
« Le pardon interpelle les voleurs, les frappeurs pour que la prochaine fois que ce genre d’actes ne puisse plus humilier notre peuple. Kolimbisa eza kobosa te (entendez : pardonner ne signifie pas oublier). Nous savons que M. Antoine Félix Tshilombo occupe le fauteuil présidentiel par la fraude, par mépris de la volonté du peuple », a-t-il dit.
Martin Fayulu se considère comme le vrai vainqueur de la présidentielle de décembre 2018, officiellement remportée par Félix Tshisekedi. Le leader de l’Ecide a toujours contesté les résultats publiés par la CENI et confirmés par la Cour constitutionnelle.
Hugo Matadi