Dans une déclaration ce jeudi, Lamuka, une des plateformes de l’opposition, a rejeté l’usage de la machine à voter pour les scrutins prévus en décembre.
Utilisée pour la première fois lors du cycle électoral de 2018, la machine à voter a été au cœur des critiques les plus acerbes de la part des opposants du régime Kabila, soupçonnant ce dispositif de vote d’être un moyen d’organiser la tricherie.
A l’époque, Martin Fayulu, désigné candidat commun de l’opposition, avait refusé l’usage de la machine à voter avant finalement de s’y plier la veille du scrutin.
Félix Tshisekedi, alors opposant, avait lui aussi rejeté, dans un premier temps, cet appareil. Par la suite, il avait résolu d’« aller aux élections avec ou sans machine à voter ».
A environ trois mois des élections, revoilà cette machine refaire surface du côté de Lamuka qui exige « l’abandon de l’agrégation et de la transmission des résultats par la machine à voter ».
Cette déclaration de Lamuka intervient dans un contexte où le principal leader de Lumuka, Martin Fayulu, se retrouve en dehors du processus électoral, refusant d’accompagner « la fraude électorale en faveur de Felix Tshisekedi », annoncé candidat à sa propre succession à la tête du pays.
Laurent Omba