La question sur la nationalité de Moïse Katumbi est revenue sur la table depuis qu’il s’est déclaré candidat à la présidentielle de 2023.
Mardi, en marge de l’ouverture du congrès d’Ensemble pour la République, Francis Kalombo, porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, a été à nouveau interrogé par la presse sur cette polémique.
« La Congolité de Moïse Katumbi a été reconnue par le chef de l’État en lui remettant son passeport ordinaire », rappelle Francis Kalombo.
En 2019, Moïse Katumbi qui s’était vu confisquer son passeport sous Kabila, est revenu au pays après plus de trois ans d’exil. Un retour facilité par le président Félix Tshisekedi qui va autoriser aux services congolais de restituer le passeport de Moïse Katumbi.
« Moïse Katumbi détient non seulement le passeport congolais, il a sa carte d’électeur. Il est électeur, il a été élu trois fois dans ce pays comme député national, provincial et gouverneur de province », martèle Francis Kalombo.
Le porte-parole adjoint de l’ancien gouverneur du Katanga pense que c’est un faux débat.
« Ce qui doit nous préoccuper ce jour c’est la question de savoir qu’est-ce que Moïse Katumbi est capable de faire pour le Congo. Le reste est moins important », insiste-t-il.
Moïse Katumbi s’est déclaré vendredi candidat à la présidentielle de 2018. Son parti, qui a ouvert les travaux de son premier congrès mardi, va certainement entériner sa candidature.
Giscard Havril Mane