Alors que certains partisans du président Tshisekedi remettent en question la nationalité de Moïse Katumbi, son porte-parole adjoint, Francis Kalombo, apporte un démenti.
« Moïse Katumbi n’a jamais acquis une autre nationalité», précise Francis Kalombo sur Top Congo.
Après avoir annoncé vendredi qu’il se porterait candidat à la présidentielle de 2023, l’ancien gouverneur du Katanga fait l’objet de plusieurs critiques de la part des pro-Tshisekedi. Certains remettent en question sa nationalité congolaise. L’ancien ministre du Budget et cadre de l’Union pour la nation congolaise (UNC) Jean-Baudouin Mayo est du nombre. Il a affirmé que Moïse Katumbi a perdu la nationalité congolaise qui est exclusive.
« On a vu des images de ses passeports. Tantôt il est Zambien, tantôt Juif tantôt Italien. Dire qu’il est candidat à l’élection présidentielle, c’est créer du désordre. Nous devons respecter notre Constitution », avait-il déclaré.
Mais pour Francis Kalombo, tout est faux : « Moïse Katumbi n’a jamais perdu la nationalité congolaise »
Et de poursuivre :
« Il est né en RDC, il a grandi ici. Il était député national, provincial et gouverneur par une élection. »
Le président du Tout Puissant Mazembe s’était aussi déclaré candidat en 2018. Mais il a été empêché de concourir, contraint à l’exil alors qu’il devait faire face à des poursuites judiciaires au pays. Poursuites que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait fini par qualifier de « politiquement motivées. »
Il fallait alors attendre l’arrivée au pouvoir de Felix-Antoine Tshisekedi pour qu’il soit blanchi dans ces affaires judiciaires.
L’homme qui avait soutenu entre-temps la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de 2018 dans le cadre de la coalition Lamuka va alors décider de mener une «opposition republicaine» avant d’intégrer l’Union sacrée en 2021.
Dans la logique de l’annonce de sa candidature, il a aussi décidé de quitter l’Union sacrée née de la dissolution de la coalition FCC-CACH entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila.
Socrate Nsimba