Le chef de l’État Félix Tshisekedi a du haut de la tribune du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève en Suisse ce lundi, soutenu que depuis sa prise de pouvoir en RDC, la protection et la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales sont parmi ses priorités.
Félix Tshisekedi a fait savoir qu’il a décidé de la fermeture des tous les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judiciaire, et a libéré tous les détenus et prisonniers politiques.
« Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays, des Congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre certainement avec des politiciens poursuivis pour infraction de droit commun », a-t-il déclaré.
Pas que. Le chef de l’État congolais a aussi fait mention à la « libéralisation des espaces des manifestations publiques, des libertés d’opinion, de pensée et d’information ».
« Mon gouvernement, avec l’appui technique de certains partenaires dont le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme et l’assistance des experts tant nationaux qu’internationaux, a élaboré un avant-projet de loi-cadre portant dispositions générales applicables à la justice transitionnelle qui sera soumis au Parlement au courant de la session de mars prochain », a, en outre, souligné le président congolais.
Félix Tshisekedi séjourne depuis dimanche à Genève en Suisse où il participe à la 52e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Chaly Sunda