Investi ce samedi 20 janvier pour un second quinquennat, Félix-Antoine Tshisekedi s’est engagé au plan économique, de réduire la dépendance économique de la République démocratique du Congo à l’offre extérieure.
La RDC importe plus de 90% de ses biens de consommation, faute d’une production locale.
« J’ai conscience de vos attentes relatives à l’augmentation du pouvoir d’achat, la stabilité du franc congolais, la création d’une véritable industrie qui pourra concourir à la réduction de la dépendance de notre économie aux importations, notamment celles des biens et produits de première nécessité », a-t-il déclaré.
Tshisekedi a aussi indiqué vouloir s’appuyer sur les dividendes de la revisitation du contrat « sino-congolais » pour améliorer la photographie économique du pays. Ce contrat revisité, a-t-il soutenu, doit générer plus de 7 milliards de dollars.
Au-delà des questions relatives à l’emploi, cohésion nationale, à l’économie nationale et à la monnaie, il s’est engagé de renforcer l’Etat dans sa capacité à sécuriser la population et ses biens, d’éradiquer l’activisme des terroristes et les groupes armés qui sévissent dans la partie orientale de notre pays, de protéger avec plus d’efficacité les frontières nationales, d’assurer la défense ainsi que la sauvegarde des intérêts du Congo partout où ils sont discutés. Ces sujets, sont parmi tant d’autres qui nourrissent les préoccupations des congolais, a-t-il reconnu.
Le chef de l’État a en outre fait une autre promesse, celle de protéger le pouvoir d’achat des ménages par la stabilisation du niveau de l’inflation et maîtriser le taux de change; d’assurer avec beaucoup plus d’efficacité la protection des personnes et de leurs biens.
Giscard Havril Mane