Le Président de la république Félix Tshisekedia a reçu, jeudi soir, avec une délégation de chefs coutumiers Téké et Yaka, ainsi que quelques acteurs Mobondo, afin de trouver des solutions aux conflits ethniques qui persistent dans l’Ouest du pays.
« Les différents protagonistes ont présenté leurs attentes au Chef de l’État qui a demandé qu’une commission mixte soit mise sur pied rapidement pour effectuer une descente sur les zones de conflits, afin de faire cesser le désordre qui y règne », rapporte la presse présidentielle.
Né d’un problème de redevance, le conflit Teke-Yaka, aura fait, en bientôt deux ans, une centaine de morts.
Ce conflit, parti du territoire de Kwamouth dans la province de Maï-ndombe, s’est vite propagé en gagnant les provinces de Kwango, Kwilu et Kinshasa.
L’ église catholique, dont le Cardinal a effectué une visite pastorale dans les provinces affectées par ce conflit, a denoncé une main noir politicienne qui tirerait les ficelles depuis Kinshasa.
Mercredi, des violents affrontements ont opposé, dans la commune rurale de Pont Kwango, localité située à 90 Km de Kenge, chef-lieu de la province de Kwango sur la natuona N*1, les FARDC aux miliciens Mobondo.
Selon un journaliste local contacté par Infos. CD, la psychose était totale hier jeudi : les écoles sont fermées, le marché ne fonctionne pas et la circulation sur la nationale est très perturbée.
A en croire la même source, le bilan de ces affrontements ne sont pas encore disponible, mais les forces de l’ordre ont reussi à mettre la main sur le nommé Kas, identifié comme le chef des miliciens et un certain Keves Mbafu.
En septembre dernier, dans la même agglomeration, des affrontements entre FARDC et miliciens Mobondo avaient fait 18 morts, dont 15 éléments de la 11ème région militaire et 3 miliciens.
PML