Suspendu le 11 janvier par le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, suite aux accusations de fraudes électorales, le gouverneur de Kinshasa ne semble pas prêt à abdiquer.
Ce lundi 15 janvier, il a travaillé dans son bureau de l’hôtel de la ville comme de rien n’était, alors que le vice-gouverneur Gérard Mulumba est censé assumer l’intérim.
Le bras de fer entre le VPM @kazadi_peter et le gouverneur de Kinshasa suspendu @NgobilaM se poursuit, ce dernier aurait reçu l’assurance de son équipe de recherche (vocabulaire emprunté à Vita Club) de Inongo lui garantissant une victoire mystique écrasante.
À ce niveau c’est… pic.twitter.com/lsgJfukeV7
— Christian Nyamabo (@ChrisNyamabo) January 15, 2024
Nargue-t-il Peter Kazadi ? En tout cas, Gentiny Ngobila n’a jamais approuvé cette sanction.
Le samedi dernier, il avait saisi le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde pour contester un comportement de Peter Kazadi qui, selon lui, est de nature à « perturber le bon fonctionnement de la ville de Kinshasa en cette période post- électorale ».
Gentiny Ngobila avait également dit ne pas être saisi personnellement de cette décision qu’il aurait appris sur les réseaux sociaux.
Des sources au ministère de l’Intérieur indiquent que notification lui a été parvenue ce même lundi dans la matinée.
Avant la sanction du ministre de l’Intérieur, le bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa avait également levé ses immunités sur demande du procureur près la Cour de cassation.
Le 5 janvier, Gentiny Ngobila, par ailleurs candidat aux législatives nationales, a été cité par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) parmi les 82 candidats qui auraient commis des actes de fraudes lors des scrutins du 20 décembre. Deux autres gouverneurs de provinces de la Mongala et de l’Equateur sont aussi concernés et étaient suspendus par le ministre de l’Intérieur.
Infos.cd