Le président de la République, Félix Tshisekedi, a procédé ce lundi à Pullman Hôtel de Kinshasa, à l’ouverture de la Conférence internationale sur les violences basées sur le genre en RDC.
« Travailler ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC ». C’est le thème choisi pour ces assises de deux jours, organisées par le cabinet du chef de l’Etat à travers le bureau de la Coordination en charge de la lutte contre les violences faites à la femme, avec l’appuie technique de la Banque mondiale.
Dans son allocution, Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination à travailler pour que les hommes de la RDC et de l’Afrique améliorent leur perception de l’image et du rôle que la société attribue à la femme.
Félix Tshisekedi a émis le vœu de voir les hommes se muer en champions de la prévention et de la lutte pour les droits des femmes.
De son côté, Chantal Yelu Mulop, chef de la Coordination en charge de la lutte contre les violences faites à la femme, a reconnu que le phénomène VBG en RDC est complexe.
« Aucun acteur ou secteur n’est en mesure de s’y attaquer seul. Une approche globale et complémentaire s’avère être nécessaire pour renforcer la lutte par la mutualisation des efforts et la définition d’une stratégie commune », a-t-elle martelé.
Cette conférence rassemble différents acteurs qui travaillent dans la problématique de violences sexuelles et autres violences faites à la femme. Parmi les participants figurent des membres du gouvernement à savoir les ministères du Genre, de la Justice, des Droits Humains, des experts de la présidence de la République, des membres des organisations de la société civile, des organismes de recherche(universitaires), des leaders culturels, sociaux et religieux.
Yvette Ditshima