Ce mardi et mercredi à Kinshasa, les obsèques de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende, ont été organisées huit mois après qu’il a été retrouvé mort dans son véhicule stationné sur l’avenue des Poids lourds à Gombe.
A ces obsèques, aucune autorité n’a marqué sa présence alors que Okende a assumé des fonctions officielles au sein de l’appareil étatique.
Adolphe Amisi Makutano, cadre de l’UDPS/ Tshisekedi, élu député national lors des législatives nationales de décembre dernier, a voulu faire exception en se rendant à la cathédrale Notre-Dame du Congo où une messe de suffrage a été dite en mémoire de Chérubin Okende, porte-parole d’Ensemble pour la République à sa mort.
Les militants du parti de Moïse Katumbi ont tout de suite fait comprendre à Amisi Makutano qu’il n’était pas le bienvenu à ces funérailles.
Indésirable, Makutano a dû rebrousser chemin sous des chants hostiles aux autorités congolaises et membres de l’Union sacrée de la nation, famille politique du président Félix Tshisekedi.
Remonté, l’élu de la Funa à Kinshasa, qui est en même temps président du Conseil d’administration de l’OGEFREM, a déploré cette « attitude irresponsable » des militants d’Ensemble pour la République.
« Je suis PCA de l’OGEFREM, Chérubin fut ministre des Transports. C’est la tutelle de mon établissement. Donc c’est à ce titre-là que je suis là. A part être ministre, c’est un grand-frère. Mais, nous avons senti la méchanceté des gens », a déclaré Amisi Makutano peu après avoir été débarqué de la cathédrale Notre-Dame du Congo.
A la suite de la messe qui y a été dite par le Cardinal Fridolin Ambongo, Chérubin Okende a été porté en terre à la Nécropole 1 dans la banlieue Est de Kinshasa.
Giscard Havril Mane