Le ministre des Droits humains Albert-Fabrice Puela a, dans un communiqué ce vendredi, dit son indignation suite aux « actes de violence et de barbarie » subis par Fryde Kelekele, ex-épouse de Jean-Claude Pandatimu, professeur d’université et magistrat à Kisangani, dans la Province de la Tshopo.
Le ministre Puela a salué l’organisation d’une audience en flagrance au Palais de justice de la Tshopo et s’est insurgé contre la torture, les traitements dégradants et inhumains à l’encontre de la victime.
« Il est inadmissible que les personnes publiques ou leurs assujettis, sur qui incombe justement la charge de la protection et de la promotion des droits humains, se permettent non seulement de les violer, mais aussi de les immortaliser en prenant des images pour des fins inavouées », souligne le communiqué du ministre des droits humains.
Depuis mercredi dernier, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre deux éléments de la police en tenue civile et leur responsable en tenue de police entrain de maltraiter Fryde Kelekele. Ce, sur instruction du magistrat Jean-Claude Pendatimu, son ex-époux.
Dans son communiqué, le ministre Puela en a rappelé aux militaires et aux policiers qu’ils sont soumis à l’obligation de refuser d’obéir à des ordres manifestement illégaux.
Ce vendredi, la Cour d’appel de la Tshopo a condamné le magistrat Pendatimu à 12 ans de servitude pénale principal, et au paiement de 10.000$ des dommages et intérêts au bénéfice de la victime.
Djo Kabika