Neuf jours après la démission de Richard Muyej de ses fonctions de gouverneur du Lualaba, la société civile locale a fait une déclaration pour appeler à l’organisation de l’élection du nouveau gouverneur.
Elle interpelle à cet effet le gouvernement central en vue de mettre fin à la longue période de gestion par intérim de la province.
Pour Donat Kambola, coordonnateur de l’ONG Initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains, il est temps, après la démission de Muyej, de faire appliquer l’article 160 de la loi électorale.
Il a fortement recommandé au gouvernement central d’encadrer la gestion de la province du Lualaba selon les principes d’un gouvernement réputé démissionnaire.
Écarté de la gestion de la province pendant plus de deux ans, Richard Muyej a démissionné début janvier de ses fonctions de gouverneur. La loi voudrait qu’à la suite de sa démission, la vice-gouverneure, Fifi Masuka [Photo], qui gère la province depuis la mise à l’écart de Muyej, puisse aussi tomber.
DM