Le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, a, via Twitter, condamné les pertes en vie humaine enregistrées mercredi lors des manifestations anti-Monusco organisées à Goma par les adeptes de Wazalendo.
Via un tweet ce jeudi, Katumbi a considéré cela comme un « crime contre l’humanité ».
« Les images qui circulent sont insupportables car le droit à la vie est sacré ! », a-t-il martelé, non sans charger le gouvernement d’être « incapable » d’assurer la sécurité aux citoyens.
« Dans tout le pays, des criminels sont en liberté. A Goma, une enquête doit être diligentée. Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité. Aucun crime ne peut rester impuni », a exigé Katumbi, investi candidat à la présidentielle par son parti, Ensemble.
Je condamne le massacre qui vient d'avoir lieu à #Goma. Les victimes étaient non armées. Cette tuerie est un crime contre l’humanité.
Les images qui circulent sont insupportables car le droit à la vie est sacré !
Toutes mes condoléances aux familles et proches des victimes.…
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) August 31, 2023
Les manifestations anti-Monusco ont paralysé mercredi la ville de Goma. Elles ont, selon le gouvernement provincial du Nord-Kivu, fait 7 morts et plus de 100 personnes interpellées.
Le mouvement citoyen LUCHA avance un bilan d’une cinquantaine de morts. Sur les réseaux sociaux, une vidéo virale montre plusieurs corps entassés dans un camion de la garde républicaine.
Yvette Ditshima