En visite en République démocratique du Congo depuis le 29 mai, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan va signer ce lundi au Palais de la nation un mémorandum d’entente avec le gouvernement congolais en présence du président Tshisekedi ce lundi à Kinshasa. La capitale est la dernière étape de sa tournée après la Sud-Kivu et l’Ituri.
Pendant ce temps, le Comité laïc de coordination (CLC) promet de lui remettre un dossier déjà constitué des risques de commissions des crimes contre l’humanité, constatées lors des récents événements survenus à Kinshasa, en marche des manifestations de l’opposition.
Dans un communiqué, le CLC parle des « violations flagrantes » des principes démocratiques et charge le pouvoir de plusieurs faits.
« Il est permis sans aucun doute de considérer qu’il existe au sein du parti au pouvoir des groupes spécialisés qui se comportent en milices et bénéficient de la tolérance, voire de la complicité des forces de la police. Lors de la répression des marches ou manifestations considérées comme défavorables au pouvoir, ces groupes agissent comme des milices, des supplétifs des forces de police et de sécurité pour agresser les manifestants avec des armes blanches ou contondants, machettes, bâtons en toute impunité », indique le CLC.
Les laïcs catholiques dénoncent le « silence » de la justice face des infractions qui seraient commises par le camp du pouvoir contrairement à celles de l’opposition.
Giscard Havril Mane