Quatre jours après leur marche réprimée, les leaders de l’opposition ont revu leur bilan de ces manifestations.
Selon ce bilan, trois personnes sont portées disparues et 150 autres blessées.
Martin Fayulu, Augustin Matata, Moïse Katumbi et Delly Sesanga soulignent, dans un communiqué de presse publié ce mercredi, que ce bilan a été établi à la suite de l’évaluation faite par différents services et recoupement avec la Croix rouge.
« Une cinquantaine de détenues dans les cachots de la police, plusieurs appareils portables et des sommes d’argent extorqués par les policiers, 3 dames traumatisées parce que déshabillées et qui ont échappé au viol, les pare-brises et les vitres arrière des véhicules cassées », ont-ils ajouté sur la liste des conséquences directes de la répression de leur marche organisée notamment pour dénoncer un processus électoral « chaotique ».
Tout en condamnant ces actes « de barbarie et de sauvagerie extrême » de la part des éléments de la police, ces leaders de l’opposition exigent le démantèlement de la prétendue « milice » de l’UDPS identifiée comme « Forces du progrès ».
Le bilan établi par la police charge les manifestants, accusés d’avoir détenu des machettes dont 6 ont été saisies par éléments des forces de l’ordre. Ce bilan de la police fait également état de 27 policiers blessés dont 1 dans un état comateux et 3 grièvement par les projectiles lancés par les manifestants.
Yvette Ditshima