Martin Fayulu de l’Ecide a, via un tweet ce lundi, assuré qu’il ne va pas « transiger sur le délai constitutionnel » du mandat « usurpé » de Félix Tshisekedi qui expire officiellement le 24 janvier prochain.
A en croire Fayulu, pas une seule seconde ne sera accordée à Félix Tshisekedi, dont les dernières sorties laissent entrevoir le report des élections prévues par la CENI en décembre prochain.
« Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », a prévenu Fayulu ce lundi sur son compte Twitter.
Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel.
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) March 6, 2023
Dans son discours tenu à la 56e session du conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le président Tshisekedi a fait comprendre que la persistance de la guerre à l’Est, pourrait hypothéquer le processus électoral 2023.
Il a prononcé une déclaration similaire samedi lors de la conférence de presse co-animée à Kinshasa avec son homologue français Emmanuel Macron.
Fayulu, qui a combattu contre le glissement sous le régime de l’ancien président Joseph Kabila, pourrait se heurter sur une jurisprudence datant de l’époque du fils de M’zee et inspirée d’une disposition constitutionnelle.
Celle-ci soutient que le président en exercice reste en fonction jusqu’à l’élection de son successeur et au passage officiel de pouvoir.
En vertu de cette jurisprudence, Joseph Kabila est resté deux années supplémentaires au pouvoir après l’expiration de son second mandat en décembre 2016.
Pourra-t-il en être autrement avec Tshisekedi au cas les élections ne sont pas organisées en décembre prochain comme prévu dans le calendrier de la CENI ?
Yvette Ditshima