Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, qui assure la présidence du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région, va passer le temoin au Burundi au cours d’un sommet prévu le 6 mai dans la capitale burundaise.
En prélude, les ministres ayant en charge les questions d’intégration régionale se réuniront le jeudi le 4 mai sur le territoire burundais.
La RDC, fin mandat, présentera le rapport de sa présidence du Mécanisme régional de suivi. Cette structure de coopération sécuritaire, mise en place en 2013, vise à veiller sur la mise en oeuvre des engagements souscrits par les parties prenantes dans le but de faire avancer les efforts de paix et de sécurité dans l’Est du territoire congolais.
A en croire des sources diplomatiques, Kinshasa n’aurait pas réussi à donnner de la substance à son mandat entamé par un sommet en couleurs, fait-on savoir.
« La RDC finit son mandat sans aucune initiative diplomatique. L’Accord-cadre a été signé avant tout pour elle. Sa prise de fonction à la tête du Mécanisme régional de suivi avait suscité un nouvel espoir de paix à bâtir en déjouant les plans de déstabilisation de l’Est du Congo qui existeraient », explique à INFOS.CD un ambassadeur en poste à Kinshasa.
L’Union africaine et les Nations unies ont séparément appelé, en 2022, à la revitalisation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. « Il revenait à la RDC, qui en assure la présidence, d’en initier un agenda », explique une source de la Monusco.
Plusieurs chefs d’Etat africains avaient pris part au dixième sommet de l’Accord d’Addis-Abeba tenu le 24 février 2022 à la Cité de l’OUA à Kinshasa. Peu après ce sommet, le M23 a résurgi sans la moindre mobilisation des pays membres de cette structure de coopération sécuritaire.
Une dizaine de pays de la région en sont signataires. C’est le cas du Rwanda, siégeant également avec la RDC à la Commmunauté de l’Afrique de l’Est que préside le Burundi.
La rédaction