Les obsèques de Chérubin Okende sont organisées depuis mardi à Kinshasa. Des personnalités socio-politiques ont marqué leur présence à ces obsèques pendant que les autorités publiques ont brillé par leur absence.
L’on note une présence remarquable d’une délégation du PPRD, parti de l’ancien président congolais Joseph Kabila qui évolue dans l’opposition, ainsi que des représentants et militants d’autres formations politiques, notamment Ensemble de Moïse Katumbi, LGD de Matata Ponyo, Envol de Sessanga, etc.
Après une cérémonie des hommage à l’hôpital du Cinquantenaire, une messe sera dite ce mercredi à la cathédrale Notre-Dame du Congo par le cardinal Fridolin Ambongo.
Divers témoignages rendus ont décrit Cherubin Okende comme un homme « constant » et épris d’« amour, engagement, abnégation ».
Dans son mot de circonstance, la famille de l’ancien ministre des Transports, a soutenu que Okende a été « assassiné », prenant à contre-pied le procureur général près la Cour de cassation qui, après enquête, a conclu à un « suicide ».
« Nous sommes énervés, la famille est énervée. Cherubin Okende a été tué de manière la plus sauvage, assassiné. Nous nous réservons de faire beaucoup de bruits, parce que le collectif des avocats que nous avons engagé sur le plan local et international va faire la lumière sur ce dossier », a déclaré Georges Oyema, frère de Chérubin Okende.
Il a en plus dénoncé la non assistance du gouvernement congolais et de l’Assemblée nationale, Okende étant ancien ministre et député au moment de son décès.
« Le gouvernement et le Parlement nous ont abandonnés. Nous n’avons reçu aucun rond. D’ailleurs, nous n’avons pas besoin de ça. Nous avons besoin de la justice », a tonné le frère d’Okende.
Ses propos viennent confirmer des informations selon lesquelles la famille Okende a délibérément refusé l’aide des autorités pour l’organisation des funérailles de l’ancien ministre des Transports.
Par ailleurs, la famille de Cherubin Okende a sollicité une audience auprès du président de la République.
Dieumerci Diaka