A l’approche des élections générales en RDC, Vital Kamerhe, blanchi par la justice, va encore jouer les accompagnateurs ou sera sur la ligne comme candidat?
Dans les rangs de son parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC), l’on croit visiblement encore aux accords de Nairobi avec Tshisekedi. Mais, on « travaille » pour le porter à la tête de la RDC, tôt ou tard.
Olivier Bahane, cadre de ce parti politique, a indiqué à INFOS.CD que Vital Kamerhe n’a jamais renoncé à son ambition d’être un jour président de la République.
En attendant, l’homme est cité comme probable prochain Premier ministre.
« Les ambitions de Vital Kamerhe n’ont jamais fait ras-le-bol jusqu’au niveau de Premier ministre. Il a des ambitions présidentielles », a-t-il affirmé, avec l’intention de couper court aux bruits qui envoient le leader de l’UNC à la tête du gouvernement.
« Nous avons un accord et l’accord disait que si le président Félix Tshisekedi est élu chef de l’État, Vital Kamerhe serait Premier ministre. Nous ne pouvons pas réclamer cela, car ce n’est qu’une conséquence du combat. Si cela arrive, ok. Si ça n’arrive pas, on n’en fera pas un problème », a nuancé celui qui a la charge de conduire les travaux de construction du nouveau siège de l’UNC à Kinshasa.
L’accord de Nairobi, conclu la veille des élections de 2018, donnait naissance à la plateforme Cap pour le changement (CACH) réunissant principalement deux partis : UDPS et UNC.
Une des clauses de cet accord stipulait qu’en 2023, Félix Tshisekedi devrait soutenir la candidature de Vital Kamerhe à la présidentielle de 2023.
Rien n’est décidé en ce sens jusqu’à preuve du contraire. La tendance est plutôt à un soutien de VK à son allié, Tshisekedi.
Cependant, à l’UNC, l’on « travaille pour que Kamerhe soit président de la République un jour ».
« Le jour qu’il le sera, comme Siméon, nous pouvons dire Seigneur nous avons vu et s’est réalisé », espère Olivier Bahane.
Yvette Ditshima