L’ancien ministre d’État chargé du Développement rural a été condamné le 24 février 2025 à trois ans de prison pour conflit d’intérêt dans l’affaire du détournement présumé de fonds destinés à la construction des unités de forage dans mille localités du pays.
Cette semaine, une déclaration attribuée à François Rubota est devenue virale sur les réseaux sociaux. L’ancien ministre d’Etat chargé de Développement rural soutient une thèse sortie de nulle part. Il plaide pour une remise à zéro du compteur du mandat du président FelixTshisekedi. L’homme estime que le premier quinquennat de l’atuel été perturbé par la coalition FCC-CACH, et le début du second, par la guerre d’agression rwandaise. Il invite le Parlement à envisager, dès à présent, une loi réajustant le calendrier électoral à l’horizon 2028.
Et pourtant, l’homme était censé être en prison, trois mois après sa condamnation par la Cour de cassation qui siège en dernier ressort, à trois ans de prison pour « conflit d’intérêt » dans l’affaire de détournement présumé de fonds de construction des unités de forages dans mille localités du pays.
Au début de l’affaire, Rubota est arrêté à titre preventif le 27 juin 2024. Il bénéficie d’une liberté provisoire le 14 août.
Il se présentera aux audiences en homme libre. L’homme d’affaires Mike Kasenga, patron du consortium Stever Construct sarl qui a gagné ce marché, a été acquitté par la Cour de cassation, alors qu’il plaidait pendant qu’il était incarcéré à Makala.
Selon une source judiciaire, Rubota reste libre car la décision de son emprisonnement n’est pas encore exécutée. Un cas assez rare, pour être souligné, surtout qu’il ne dispose d’aucune possibilité de faire appel, la Cour de cassation intervenant en dernier ressort.
Infos.cd