L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) a dénoncé, samedi devant la presse, l’existence de ce qu’elle qualifie « d’énormes pressions politique » dans le procès contre l’ancien conseiller privé du chef de l’État.
Alors puissant conseiller du chef de l’État, Fortunat Biselele a été arrêté en janvier dernier dans des conditions controversées avant d’être poursuivi pour atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’État.
Cette sortie médiatique de l’ACJ est intervenue au lendemain de l’audience sur cette affaire au tribunal de grande instance de Kinshasa – Gombe, le vendredi dernier.
« Les membres du tribunal récusés ont scandaleusement examiné, le banc, les motifs de leur récusation avant de les rejeter. Les observateurs de l’ACAJ ont noté à cette occasion l’existence d’énormes pressions politiques sur le déroulement du procès depuis son démarrage jusqu’à ce jour. L’ACAJ est profondément préoccupée par ces poursuites qui vont indubitablement donner lieu à un procès politique dans un Etat proclamé de droit où personne n’est censée être poursuivie pour ce type d’infraction », a fustigé Georges Kapiamba, président de cette organisation de la société civile.
Il affirme que le déroulement de son procès viole les engagements de la République démocratique du Congo en matière des droits de l’homme, surtout « l’interruption brutale » de ses soins de santé dans une formation hospitalière de Kinshasa et son retour « forcé » à la prison centrale de Makala.
Socrate Nsimba