L’ancien Premier ministre et son parti Nouvel Élan sont favorables à la révision de l’actuelle Constitution ou carrément à la rédaction d’une nouvelle loi fondamentale qu’ils espèrent « définitive».
Le débat sur la réforme constitutionnelle sur toutes les conversations ces derniers jours, relancé par Félix Tshisekedi.
Lors de sa dernière tournée européenne, le chef de l’État congolais a souligné la nécessité d’une réforme constitutionnelle, jugeant l’actuelle en déphasage avec la réalité et émanant d’ anciens belligérants. Il a promis la mise en place d’un comité chargé d’étudier la question.
Si la plupart des opposants s’opposent à cette idée, accusant l’actuel chef de l’Etat, réélu en décembre dernier pour un second et dernier mandat, de vouloir s’éterniser au pouvoir, ce n’est pas le cas du parti Nouvel Élan d’Adolphe Muzito.
Dans un document signé le 7 mai, l’ancien Premier ministre reste très favorable à une révision constitutionnelle ou carrément à la rédaction et adoption d’une nouvelle Constitution.
Il explique que le nouveau mandat en cours impose des réformes politiques, économiques, monétaires, budgétaires, sociales et financières.
Ces réformes doivent, selon lui, viser notamment le basculement à un régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), à la titrisation des terres, au financement des partis politiques, au changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d’origine extérieure entre l’Etat et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées.
Adolphe Muzito s’exprime depuis bien longtemps en faveur d’une réforme constitutionnelle. C’était notamment l’un des principaux points de son programme de campagne lors de la dernière présidentielle.
Hugo Matadi