L’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Tshisekedi a quitté Kinshasa ce vendredi. Il a été évacué vers la France pour y suivre des soins médicaux appropriés.
Son état de santé se serait dégradé pendant son séjour carcéral de plus de 6 mois, à en croire le rapport médical qui a poussé mardi la Haute cour militaire à lui accorder une liberté provisoire.
François Beya est parti de Kinshasa à bord d’un jet privé affrété par Dénis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, selon plusieurs sources.
Le Président Brazza-congolais a-t-il aussi pesé pour cette libération provisoire ? Selon les dernières révélations de Jeune Afrique, Sassou est l’une des personnalités africaines qui, à la suite de l’arrestation de Beya par les services des renseignements, a cherché à s’enquérir de l’affaire. Il avait, pour ce faire, chargé son neveu, Rodrigue Nguesso, pour être le trait d’union avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Il est aussi dit que François Beya entretiendrait de bonnes relations avec des chefs d’Etat de la région qui ont suivi de très près son dossier.
François Beya a été arrêté début février dernier et inculpé pour complot contre la « sûreté de l’Etat » et avoir tenu des propos injurieux à l’encontre du Chef de l’Etat. Il a dans des auditions dont contenu a été révélé par Jeune Afrique, rejeté toutes ces accusations.
« De par mon éducation, je ne peux pas injurier quelqu’un, surtout pas le président Tshisekedi qui, en dehors de ses fonctions, est mon frère, que je connais depuis longtemps. En me nommant, il m’a fait bénéficier de son amour et de sa confiance», se serait défendu François Beya, jurant sa fidélité au président Tshisekedi, même en restant sans fonction.
LOI