Des sources proches de la Présidence de la République ont confié à INFOS.cd que le coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord d’Addis-Abeba, Ibalanky Claude, n’a pas été autorisé par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat de se rendre à Nairobi pour y participer à une série d’activités sur l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité, la coopération pour la RDC et la région dont il dirige le service spécialisé de supervision de la mise en oeuvre en RDC.
A en croire les sources au faît du dossier, ces activités, débutées cette semaine, devraient se poursuivre jusqu’au début de la semaine prochaine.
Pour cause, les auditions dont Ibalanky Claude ferait l’objet au sein des installations de l’Agence nationale de renseignements (ANR) où il a été entendu plusieurs fois sur des faits considérés comme « graves ».
Longtemps présenté comme l’artisan du rapprochement entre Kinshasa et Kigali, Ibalanky Claude vit l’éclipse depuis la détérioration des relations entre la RDC et le Rwanda, accusé d’actes d’agression sous le couvert du Mouvement du 23 mars.
Présent à la réunion du 26 octobre au Conseil de sécurité à New York sur l’insécurité à l’Est du pays, Ibalanky Claude n’avait pas pu prendre la parole comme il était prévu suite à une décision de la « hiérarchie », indiquent les mêmes sources.
Relégué dans la salle du Conseil de sécurité, comme l’attestent des images consultables sur le site de l’ONU, au rang d’assistant du représentant permannent de la RDC près les Nations Unies, le coordonnateur du Mécanisme serait, depuis son retour au pays, dans de beaux draps. Pour cause, mis en marge des tractations diplomatiques sur la crise sécuritaire, Ibalanky Claude serait officieusement interdit de quitter le pays jusqu’à la fin de l’enquête des services de renseignements.
Rédaction