Vingt-trois (23) députés nationaux et sénateurs élus du Sud-Kivu fustigent « le déficit » de coordination de la communication entre l’autorité politique et militaire concernant l’incursion des bandits armés intervenue dans la nuit du mardi 2 novembre au mercredi 3 novembre 2021, à Bukavu.
Ces parlementaires disent ne pas comprendre comment l’autorité politique peut demander à la population « de vaquer normalement à ses occupations », alors que l’autorité militaire demande à la population de rester à la maison.
Par ailleurs, ces élus demandent au Gouvernement de doter à l’armée et à la police de moyens et matériels afin de faire face à toute éventualité.
En outre, à travers une déclaration, ces mêmes personnes demandent au Gouvernement de retirer tous les militaires des sites miniers afin de renforcer la capacité opérationnelle de l’armée en province.
Dans la nuit du mardi 2 novembre au mercredi 3 novembre 2021, rappelons-le, la ville de Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, a été prise d’assaut par un groupe de bandits dénommé CPC 64.
Ces rebelles ont fait incursion dans cette ville avec comme motif « de libérer le pays », selon des témoins sur place.
À l’issue d’une réunion de Conseil de sécurité tenue le mercredi 3 novembre 2021, le Gouverneur de province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, avait dressé un bilan provisoire de 6 assaillants tués, 36 capturés, 4 blessés, 2 militaires FARDC tués et un policier tué, à la suite cette attaque dans la ville de Bukavu.
Eunice Luyeye