
Les militants de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) n’ont pas attendu la réouverture du procès en appel pour exiger la libération de leur Président national, Vital Kamerhe.
Ce vendredi 28 mai 2021, ces militants répondu présents à l’appel de la marche de protestation programmée par le parti pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’«acharnement» contre leur autorité morale qui se trouve actuellement condamnée à la prison centrale de Makala dans le cadre du procès 100 jours des actions initiées par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
Tout ne s’est pas passé comme prévu. Les policiers ont agi pour étouffer cette manifestation.
Amassés aux alentours de leur siège situé sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasavubu, les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène.
Dans leurs bouches, ces derniers ne jurent que sur la libération sine qua non de Vital Kamerhe.
Sa femme, Amida Chatur et ses enfants ont pris part à cette lutte engagée par l’UNC, peu après la condamnation de l’ancien Directeur de cabinet du Chef de l’État congolais.
Alors qu’il est condamné à 20 ans de prison et des travaux forcés pour détournement de plus de 50 millions de dollars américains, la réouverture du procès Kamerhe en appel est annoncée pour le lundi 31 mai 2021.
Au cours de cet exercice, l’ancien Président de l’Assemblée nationale et ses avocats tenteront de convaincre les juges pour obtenir son acquittement.
Guillaume Mavudila
