Dans une correspondance qui date du samedi 15 juin, le nouveau ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a demandé au procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites contre les auteurs des « pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel.»
Cette mesure concerne, avait-il souligné, les « groupes d’individus bien organisés et qui, à travers les réseaux sociaux ou en présentiel, font l’apologie du sexe en groupe (partouze), de l’homosexualité (2x 2x) et toute autre forme des dérives sexuelles et morales ».
Cette démarche du nouveau patron de la justice a provoqué de nombreuses réactions.
Si certains l’accueillent positivement, d’autres le trouvent insensée. Le cas du président national de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), Jean-Claude Katende.
« Je me demande sur base de quelle disposition légale, il formule cette demande tant que l’homosexualité n’est pas réprimée dans notre pays. C’est de l’arbitraire », a-t-il écrit sur X.
Pour lui, le ministre devrait d’abord commencer par initier un projet de loi allant dans le sens de réprimer l’homosexualité en RDC.
Jevic Ebondo (stagiaire)