Les ministres sectoriels membres du Comité de conjoncture économique (CCE) ont tenu mercredi leur coutumière réunion tablant essentiellement sur l’évolution des paramètres macroéconomiques au plan national et international ainsi que sur le Programme de gouvernance du chef de l’État centré sur la diversification de l’économie.
Selon le ministre de l’Economie, le gouvernement reste déterminé à rendre effectif ce programme tel que décliné dans le discours d’investiture du président Félix Tshisekedi, prononcé samedi dernier.
Ces membres du gouvernement se sont décidés de travailler pour aider le chef de l’Etat à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé pour son deuxième quinquennat. Il s’agit principalement de plus d’accès aux services sociaux de base et services publics efficaces, plus de pouvoirs d’achat, plus de sécurité et de transformation de l’économie du pays.
« À la prochaine réunion de conjoncture économique, la ministre d’État au Plan et le ministre du Commerce extérieur, qui étaient porteurs de ce projet au niveau de l’Ecofin, devront, au cours de la réunion de l’Ecofin, présenter un tableau de bord, une fiche et une feuille de route pour réaliser ce projet petit à petit. On ne doit pas tout embrasser à la fois, mais au moins, on va indiquer les projets par province avec leurs coûts pour éviter que le temps que nous laissons passer puisse amener plus de coûts », a souligné Vital Kamerhe, ministre de l’Économie.
Quant à la monnaie nationale, le CCE a indiqué que grâce aux mesures prises par la Banque centrale du Congo, celle-ci n’a pas connu la grande inflation.
« Nous sommes arrivés à deux conclusions : première conclusion, il y a eu plus de crainte que de mal. La grande dépréciation monétaire ou la grande inflation que nous attendions, ça n’a pas été le cas, grâce aux mesures d’accompagnement prises au niveau de la Banque centrale du Congo », a indiqué blé ministre de l’Economie, qui promet de continuer à travailler pour stabiliser la monnaie nationale.
Kamerhe a souligné que l’unique façon de stabiliser la monnaie et de donner de l’embellie au franc congolais, « c’est de produire ». Produire, a-t-il enchaîné, implique la construction des infrastructures.
Yvette Ditshima