La députée nationale Christelle Vuanga s’est exprimée ce dimanche lors d’une conférence organisée en vidéo conférence par la Communauté congolaise en formation en Chine (CCFC).
La rencontre s’est déroulée au tour du thème : « Importance de la participation de la femme dans la politique active en République démocratique du Congo ».
Lors de son intervention, la députée Vuanga a abordé la question de l’importance de la participation de la femme dans la politique congolaise en évoquant deux aspects : » quantitatif et qualitatif ».
Sur le plan quantitatif, celle qui est aussi présidente de la commission Genre, famille et enfants à la chambre basse, a déploré la faible présence des femmes dans les institutions du pays, alors qu’elles constituent près de 53% de la population congolaise.
« Au parlement, seul 4 à 5 % des sièges au Sénat et 9% à l’Assemblée nationale sont occupés par les femmes », a-t-elle fustigé.
En outre, poursuit-elle, « seulement quatre femmes ont été élues députées sur les 58 sièges que compte la ville de Kinshasa ».
Qualitativement, le faible niveau d’éducation de la jeune fille est un des facteurs qui justifie la sous-représentation des femmes dans la gestion des affaires de l’État.
« La difficulté, d’une part, c’est l’éducation. Le manque d’éducation dès le bas âge fait que plus tard elles sont obligées d’occuper une place périphérique, laissant le cercle de prise des décisions aux seuls hommes », a-t-elle expliqué.
Pour François Balumuene, ambassadeur de la RDC en Chine qui a participé à ces échanges, « aujourd’hui plus que jamais, la femme est au centre des préoccupations du Chef de l’État Félix Tshisekedi ».
Saluant ce qu’il qualifie de « masculinité positive » du président Tshisekedi, l’ambassadeur Balumuene a encouragé les femmes congolaises à prendre leur responsabilité dans la gestion de la chose publique.
Djo Kabika