Dans une déclaration mardi, les députés nationaux de l’opposition, élus sur les listes Ensemble et Avançons-MS, deux regroupements proches de Moïse Katumbi, ont appelé à la libération des prisonniers politiques, citant notamment les cas de Salomon Kalonda, Mike Mukebayi, Jean-Marc Kabund, Papy Mpungu, Christian Numbi, et le journaliste Stanis Bujakera.
« Nous exigeons l’arrêt des poursuites et arrestations politiquement orientées en vue de museler l’opposition et instaurer un régime de terreur. La liberté doit demeurer la règle et l’arrestation l’exception », ont-ils martelé dans cette déclaration.
Les députés pro-Katumbi ont profité de cette déclaration pour accuser l’Union sacrée de la nation, famille politique du président Félix Tshisekedi, de manigancer au niveau de la Cour constitutionnelle, où des contentieux électoraux sont en cours de traitement, afin de faire main basse sur leurs sièges.
« L’Union sacrée, qui détient plus de 95% des députés à l’Assemblée nationale, s’acharne sur la vingtaine d’élus d’Ensemble et Avançons-MS, dans des procès à la Cour constitutionnelle, pour récupérer indument les sièges que nous avons difficilement acquis », ont-ils avancé, non sans appeler le président de la République et les juges de la Haute cour à « un dernier sursaut patriotique pour sauver ce qui reste des acquis de la démocratie à l’Assemblée nationale ».
Les élus nationaux pro-Katumbi sont par ailleurs revenus sur leur choix de siéger à au Parlement quoi que les élections du 20 décembre dernier ont connu « beaucoup d’irrégularités. C’est pour y « mener une opposition républicaine », ont-ils expliqué.
Dieumerci Diaka