Les États-Unis d’Amérique se disent préoccupés par la détention du journaliste Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint d’Actualite.cd et correspondant en RDC de Jeune Afrique et Reuters.
Lucy Tamlyn, ambassadeur des USA en RDC, estime que les journalistes méritent d’exercer leur travail sans aucune inquiétude.
« Nous restons profondément préoccupés par la détention du journaliste Stanis Bujakera. Les journalistes devraient pouvoir faire leur travail sans crainte de poursuites », a écrit Lucy Tamlyn sur X (anciennement Twitter).
Nous restons profondément préoccupés par la détention du journaliste Stanis Bujakera. Les journalistes devraient pouvoir faire leur travail sans crainte de poursuites.
— Ambassadeur Lucy Tamlyn (@USAmbDRC) September 10, 2023
Le vendredi dernier, le journaliste Stanis Bujakera a été arrêté à l’aéroport de N’djili par des éléments de la police judiciaire alors qu’il s’apprêtait à prendre son avion pour Lubumbashi pour une mission professionnelle.
C’est seulement 24 heures après qu’il a eu connaissance des motifs de son interpellation.
Son avocat, cité par l’Association des médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC), a indiqué qu’il a été auditionné par la commission chargée d’enquêter sur le dossier du meurtre du député Chérubin Okende. La commission lui reproche la « propagation de faux bruits » et la « diffusion de fausses informations », après la diffusion d’un article sur Jeune Afrique sur les circonstances de la mort de Chérubin Okende.
Cet article, qui s’appuie sur une note interne de l’Agence nationale de renseignements (ANR), finalement démentie par le porte-parole du gouvernement, n’a cependant pas été signé par Stanis Bujakera, mais par Jeune Afrique.
Fidèle Kitsa