Au cours d’une conférence de presse ce samedi, Patrick Onoya, président de l’ASBL « Action Fatshi 2023 », a martelé sur la problématique de la création d’un ministère chargé des questions d’investissement au sein du prochain gouvernement.
Il semble ne pas digérer que « la question de la mise en application des investissements n’est une question principale d’aucun ministère ».
Pourtant, un tel ministère est susceptible de permettre au pays de « concrétiser et réaliser la vision pro-investissement et pro-social la vision du chef de l’Etat ».
Faute de cela, estime Onoya, le secteur de l’investissement tarde à décoller. Trois défis majeurs par conséquent s’imposent et doivent être relevés par le prochain gouvernement avec le concours du ministère de l’Investissement, selon le président de « Action Fatshi ».
Ces défis sont d’information, du secteur bancaire et des investisseurs locaux.
« Le prochain gouvernement doit investir considérablement dans la production de l’information en quantité et en qualité nécessaires pour rendre attractif les projets d’investissement présentés par la RDC au niveau international », soutient, pour ce qui est du défi informationnel, « Action Fatshi » par le biais de son président Patrick Onoya.
Ce dernier a, au sujet du défi relatif au secteur bancaire congolais, recommandé au prochain gouvernement de « résoudre l’inadéquation qui existe entre les besoins massifs d’investissement en RDC et la capacité du secteur bancaire à financer l’économie nationale ».
Quant au défi des investisseurs locaux, Patrick Onoya insiste : « le prochain gouvernement doit concevoir des politiques publiques permettant la création d’une classe d’investisseurs locaux, et ce, afin de servir de matelas aux investissements directs étrangers (IDE) ».
Cette proposition de Patrick Onoya intervient dans un contexte où il est de plus en plus évoqué un remaniement du gouvernement, qui peut ne pas exclure la création d’un nouveau portefeuille.
Yvette Ditshima