Le parti de Delly Sesanga était en conférence de presse samedi à Kinshasa, à l’issue de sa tournée dans ses différentes fédérations à l’intérieur du pays. Une occasion qui a permis aux dirigeants de cette formation politique à faire le point de la situation sociopolitique du pays dans son ensemble.
De son constat général, Envol qualifie ainsi le régime Tshisekedi de « braconnier des libertés » et dénonce la mauvaise gouvernance dont souffre la nation congolaise.
« La nation congolaise souffre de la mauvaise qualité de la gouvernance clientéliste actuelle de l’Union sacrée. Partout règne l’anarchie et le chaos. Les Congolais sont abandonnés. L’échec du régime est patent. Les cadres ENVOL qui se sont rendus dans les provinces du Haut-Uele, Ituri, Maniema, Kwango, Equateur et Kasaï central ont constaté partout, la misère indescriptible et l’absence de perspective pour nos populations. Le drame humanitaire à l’Est du pays notamment dans le camp des déplacées de Kanyaruchinya, où une délegation a fait le déplacement indique le chaos du régime actuel », a déclaré Rodrigue Ramazani, porte-parole du parti.
S’exprimant sur notamment les dernières pluies qui se sont abattues sur Kinshasa, avec des inondations qui ont causé morts d’hommes, la situation sécuritaire au Mai-Ndombe et dans les provinces avoisinantes, ce parti soutient que le régime actuel peine à rencontrer les attentes du peuple.
« En tout, le pouvoir peine à rencontrer les attentes du peuple. Mais pour cacher son incapacité à améliorer les conditions de vie de notre peuple, le pouvoir utilise la terreur et la violence physique, contre la population et les opposants, dans le seul but de museler les opinions contraires, en cette veille de l’année électorale ».
Par ailleurs, cette formation politique appelle les Congolais à « résister à toutes décisions illégales tendant à restreindre l’espace politique en violant les libertés publiques garanties dans la Constitution ».
Enfin, le parti de Sesanga dénonce et condamne « la mise en coupe du pays par l’Union sacrée en instrumentalisant les différents rouages du pouvoir politique pour conserver le pouvoir au mépris du pacte républicain issu de Sun City, de la Constitution du 18 février 2006 et des lois de la République. »
Il y a quelques jours, le président de Envol, alors en séjour à Kananga, au Kasaï Central a été empêché de remettre quelques biens aux écoles de cette ville. Il avait accusé les militants du parti présidentiel d’être à la base de cette situation.
Giscard Havril Mane