Entre l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/ Tshisekedi), parti présidentiel, et le Pacte pour un Congo retrouvé (PAC), regroupement politique initié par Kamerhe, Bussa, Paluku et Shiku, l’heure est à la conciliation des vues après un moment de tension.
La création du PCR, un regroupement au sein d’un regroupement, l’Union sacrée de la nation, qui a porté la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle, a été vu d’un mauvais œil. Les uns ont dénoncé l’« anarchie » et la « gloutonerie », de Kamerhe et ses compères, les autres les ont accusés de vouloir forcer la main du président Tshisekedi pour obtenir la primature.
Dans ce climat de méfiance, couplé à la lutte pour le positionnement et la survie durant cette nouvelle mandature, une délégation du PCR, conduite par Billy Kambale, secrétaire général du parti de Vital Kamerhe, UNC, a rencontré mardi des responsables de l’UDPS/ Tshisekedi.
Objectif, sans doute, apaiser les esprits alors qu’au sein du parti présidentiel, le PCR est rejeté par une frange de cadres.
Aux côtés de l’UPDS/Tshisekedi, le PCR entend parvenir à « l’harmonisation d’idées et au renforcement de la cohésion au sein de l’Union sacrée de la nation », conscient que cette cohésion a si durement été éprouvée dès l’annonce de sa création.
Formé par le quatuor Actions des alliés et UNC (AA-UNC) de Kamerhe, Alliance des acteurs attachés au peuple (AAAP) de Tony Shiku, Alliance bloc 50 (A/B50) de Julien Paluku et la Coalition des démocrates (CODE) de Jean Lucien Busa, le PCR se défend de toutes les accusations portées contre lui en se décrivant comme une synergie de réflexion pour encadrer le second mandat du président Tshisekedi et garantir sa réussite.
Dieumerci Diaka