Sous la casquette de membre de la Conférence des présidents de l’Union sacrée, Jean-Thierry Monsenepwo a répliqué dans une tribune aux critiques de Delly Sesanga sur la gestion « catastrophique » du pays par l’actuel régime. Ce dernier s’est lâché à l’occasion des travaux du Bureau politique élargi de son parti Envol, clôturés dimanche à Kinshasa.
Dans sa réplique, le protégé de Lambert Mende, Jean-Thierry Monsenepwo, qui se distingue ces derniers temps par une communication tous azimuts sur le bilan du président Tshisekedi, a estimé que Delly Sesanga » a fait, à travers son brûlot, une sortie de route qui ne ressemble ni à son éducation ni à son cursus. »
Plus loin, il le soupçonne même de sous-traiter ses « attaques » contre le régime.
» L’élu de Lwiza a certainement été recruté par des officines qui se sont donné pour mission de planter le décor de l’apocalypse afin de rendre invivable l’année électorale à venir », a signé Monsenepwo.
Réponse du berger à la bergère, Pistis Mutemba, porte-parole adjoint d’Envol, est revenu à la charge à INFOS.CD.
« Les sorties médiatiques de Monsenepwo sentent l’odeur du Corbeau et le Renard », lance ce jeune cadre du parti Envol.
Et d’ajouter :
» Il veut se faire remarquer en attaquant ceux qui portent une vision politique globale de notre pays à l’instar du gendarme des réformes, le président national du parti Envol, l’honorable Delly Sesanga, pour attirer la sympathie et l’attention de ceux qui gouvernent au mépris de la bonne gouvernance et de la démocratie. «
Détaillant des failles de l’actuel régime secteur par secteur, Delly Sesanga a même estimé que l’alternance politique de 2018 a été « gaspillée » et que le pays régresse dans tous les plans.
Socrate Nsimba