C’est depuis le samedi 16 octobre 2021 que Dénis Kadima a été entériné par l’Assemblée nationale comme nouveau Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
À ce titre, ce dernier, sauf changement de dernière minute, sera le remplaçant de Corneille Nangaa à la tête de cette institution d’appui à la démocratie en République Démocratique du Congo.
Sur ce, Dénis Kadima sera appelé à organiser le processus électoral qui devra conduire la RDC jusqu’à l’organisation des élections générales présidentielle, législatives et provinciales prévues en 2023.
Pour ce faire, la rédaction Infos.Cd s’est intéressé au parcours du futur patron de la CENI, y compris les multiples fonctions occupées par celui-ci au niveau continental, lesquelles ont permis à ce que sa candidature soit retenue parmi tant d’autres lors des études des dossiers par de la plateforme des Confessions religieuses.
Licencié en Sciences Politiques et Administratives de l’Université de Lubumbashi (1987), Dénis Kadima est né le 21 septembre 1961 en République Démocratique du Congo.
Il est actuellement le Directeur exécutif de l’Institut Électoral pour une Démocratie durable en Afrique (EISA).
Parmi ses fonctions, il fut Directeur du référendum et élections de l’ONU au Soudan (juillet 2010 à mars 2011) et Conseiller technique principal du PNUD en Tunisie (avril à juillet 2011).
En dehors de ses études faites en RDC, il est détenteur d’un master en Sciences Politiques et un diplôme post-universitaire en administration des affaires de l’Université de Witwatersrand à Johannesburg, en Afrique du Sud.
De par ses multiples facettes, le successeur de Corneille Nangaa est un expert en élections, démocratie et bonne gouvernance avec plus de 30 ans d’expérience professionnelle.
À son actif, l’on compte des compétences solides dans les domaines du leadership, la planification stratégique, la conception et la direction des programmes, la levée de fonds (fundraising); sans écarter la gestion axée sur les résultats, le réseautage, la gestion des ressources humaines et la gestion financière.
De 1987 à 1992, il a été tour à tour Chef de service et Gérant de la succursale à la Banque Commerciale Zaïroise (RDC) et de 1995 à 1998.
En Afrique du Sud, ce dernier a dirigé le Programme de l’Ashoka Innovateurs pour le Public.
Il convient de préciser que tous les regards sont dorénavant tournés vers le Président de la République, Félix Tshisekedi, après son entérinement à la Chambre basse du Parlement congolais.
Si certains soutiennent son élection, d’autres par contre doutent de sa neutralité et le jugent d’être proche du régime actuel.
Guillaume Mavudila
